Le pétrole stable après l’inflation américaine

AWP

1 minute de lecture

Le Brent termine sur une perte de 0,06% à 82,47 dollars et le WTI finit inchangé à 78,26 dollars.

Les prix du pétrole ont finalement fait du surplace mardi après une première réaction à la hausse à la suite du ralentissement de l’inflation américaine qui a plombé le dollar.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a cédé 0,06% à 82,47 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre, est resté à 78,26 dollars.

Pour Phil Flynn de Price Futures Group, «en dépit du fait que toutes les agences de l’énergie nous disent que la demande de pétrole est forte, il y a un peu de scepticisme».

Le rapport mensuel de l’Opep, publié lundi, prévoit que la demande mondiale devrait augmenter de 2,5 millions de barils par jour cette année.

«L’Opep reste fidèle à ses prévisions optimistes de demande et envisage un marché pétrolier considérablement sous-approvisionné», résumait Tamas Varga, de PVM Energy.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a également décidé de revoir «légèrement» à la hausse pour 2023 sa prévision de croissance de la demande de pétrole, portée par les besoins de la pétrochimie en Chine, dans son rapport mensuel publié mardi.

Les cours qui grimpaient de plus de 1,25% en journée ont aussi perdu leur avance lorsque le président américain Joe Biden a déclaré croire à un accord sur une libération d’otages détenus par le Hamas.

«Je parle chaque jour aux personnes impliquées. Je crois qu’un accord va être trouvé mais je ne veux pas entrer dans les détails», a dit le président américain, répondant à des questions de la presse à la Maison Blanche.

«Cela ôte un peu de la prime de guerre» sur les cours du pétrole, a jugé Phil Flynn.

Les cours des deux références avaient bénéficié en milieu de séance «d’une inflation américaine plus faible que prévue et d’un dollar affaibli», indiquaient les analystes de DNB.

Le taux d’inflation a en effet reculé en octobre aux États-Unis, à 3,2% sur un an, contre 3,7% en septembre, grâce notamment à la baisse des prix de l’essence à la pompe, selon l’indice CPI publié par le département du Travail.

Or une inflation faible signale aux marchés une possible fin du cycle de rehaussement de taux de la Réserve fédérale (Fed), ce qui déprécie la devise américaine. Cela a en retour favorisé momentanément les achats de pétrole, qui se négocie en dollars.

A lire aussi...