Le pétrole reste stable malgré la hausse des quotas de l’Opep+

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Vers 11h25, le Brent prenait 0,22% à 68,45 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, perdait 0,30% à 66,80 dollars.

Les cours du pétrole sont stables lundi après la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) d’augmenter plus fortement que prévu ses quotas de production pour le mois d’août.

«Les huit pays participants mettront en œuvre un ajustement de la production de 548.000 barils par jour en août 2025» comparé à juillet, contre 411.000 initialement anticipés par le marché, a indiqué l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans un communiqué, évoquant «la faiblesse des stocks».

Malgré une offre attendue en hausse, les prix de l’or noir se maintiennent à des niveaux similaires à ceux de la semaine passée.

Vers 09h25 GMT (11h25 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prenait 0,22% à 68,45 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, perdait 0,30% à 66,80 dollars.

«Le nombre de barils supplémentaires arrivant sur le marché sera nettement inférieur» à celui des quotas, expliquent les analystes de Global Risk Management.

Certains des huit pays concernés par la hausse des quotas, dont le Kazakhstan et l’Irak, produisaient déjà à des niveaux supérieurs aux limites de production en vigueur.

Et, au sein de l’Opep+, un système de compensation a été introduit pour pousser ces pays en situation de surproduction à produire moins que les nouveaux quotas.

Par ailleurs, «l’augmentation de la production de l’Opep était bien anticipée», souligne Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management, précisant que la question est de savoir si le marché se trouvera en situation «de forte surabondance de l’offre» ou non.

Une partie de la réponse sera apportée par le résultat des négociations sur les droits de douane entre les États-Unis et ses principaux partenaires commerciaux.

Selon les analystes, le contenu des accords sera déterminant pour la demande en énergie mondiale, et donc pour celle de pétrole.

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