Le pétrole remonte, la tension grimpe au Venezuela

AWP

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Le Brent prend 71 cents à 72,75 dollars vers 16h15 et le WTI avance de 31 cents à 63,81 dollars.

Les cours du pétrole remontaient mardi en cours d’échanges européens alors que la situation se tend au Venezuela et tandis que le ministre saoudien de l’Energie a affirmé que son pays augmenterait sa production sans dépasser les quotas de l’Opep.

Vers 14H15 GMT (16H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c’est le dernier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 72,75 dollars à Londres, en hausse de 71 cents par rapport à la clôture de lundi.

A New York, le baril de WTI pour la même échéance gagnait 31 cents à 63,81 dollars.

Après deux séances de baisse marquée, causées par des prises de bénéfices et par l’affirmation du président américain Donald Trump que l’Arabie saoudite allait augmenter sa production, les cours repartaient à la hausse mardi.

Ryad a en effet adopté une ligne plus ambigüe que celle adoptée par la Maison blanche.

«Nous répondrons aux demandes de nos consommateurs», mais «nous ferons cela tout en restant dans le cadre de l’accord Opep, nous le respecterons», a affirmé le ministre de l’Energie, Khaled al-Faleh, à l’agence publique russe Ria Novosti.

«Les petites piques que s’échangent les Saoudiens et monsieur Trump étaient à attendre, mais la possibilité d’un coup d’Etat au Venezuela est nettement plus inquiétante», a commenté Edward Moya, analyste chez Oanda.

L’opposant vénézuélien Juan Guaido, engagé dans un bras de fer depuis trois mois avec le président Nicolas Maduro, a revendiqué mardi le soutien de «soldats courageux» depuis une base militaire de Caracas, et le gouvernement a dénoncé une «tentative de coup d’Etat».

Membre fondateur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et producteur important de brut, le Venezuela a vu ses extractions fondre avec la crise politique et économique qui secoue le pays.

Enfin, les analystes attendront mercredi les données hebdomadaires sur les réserves américaines, publiées en cours de séance par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Pour la semaine achevée le 26 avril, les analystes tablent sur une hausse de 1,5 million de barils des stocks de brut, sur une baisse de 1,25 million de barils des stocks d’essence et sur une baisse de 750.000 barils des stocks d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

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