Le pétrole poussé par les perspectives de sanctions américaines renforcées

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Vers 12h35, le Brent prend 1,55% à 70,54 dollars et le WTI gagne 1,57% à 67,40 dollars.

Les cours du pétrole sont en hausse vendredi, au lendemain de déclarations du ministre américain des Finances, Scott Bessent, réaffirmant la stratégie de «pression maximale» contre l’Iran, et l’utilisation des sanctions comme levier de négociation avec la Russie.

Vers 12h35, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, prenait 1,55% à 70,54 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en avril, gagnait 1,57% à 67,40 dollars.

A l’occasion d’une allocution à l’Economic Club de Washington, le ministre des Finances américain a déclaré que les États-Unis n’hésiteront pas à «mettre le paquet» sur les sanctions contre l’énergie russe si cela permet un cessez-le-feu dans la guerre en Ukraine, soulignent Helge André Martinsen et Tobias Ingebrigtsen de DNB.

Des sanctions américaines visant le secteur pétrolier russe ont été mises en place en janvier par Joe Biden avant son départ de la Maison Blanche, et contribuent à un cours de l’or noir plus élevé en limitant les exportations énergétiques de Moscou.

Scott Bessent a également «confirmé que la stratégie de +pression maximale+ contre l’Iran se poursuivrait et que toutes les exemptions de sanctions étaient en cours de réexamen», précise Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

L’Iran fait partie des dix plus grands producteurs de pétrole et les sanctions à son encontre sont un facteur de hausse des prix important sur le marché.

Mais le pétrole «se dirige toujours vers une troisième semaine consécutive de baisse», plombé par la hausse de production à venir de l’Opep+ et «les menaces tarifaires persistantes du président Trump», contextualise Han Tan, analyste chez Exinity.

Par ailleurs, le gaz européen est tombé à son niveau le plus faible depuis septembre dernier jeudi, à 36,40 euros le mégawattheure (MWh) avant de remonter.

La baisse de ces derniers jours s’explique par «des températures douces et des craintes qu’une guerre commerciale entre les Etats-Unis et l’Union européenne n’entraîne un affaiblissement de l’économie», ce qui pourrait limiter la demande de gaz, expliquent les analystes d’Energi Danmark.

Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, s’échange à 38,92 euros par MWh.

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