Le pétrole en retrait au début de la première réunion 2021 de l’Opep+

AWP

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Le Brent finit sur une perte de 1,37% à 51,09 dollars et le WTI termine en baisse de 1,85% et repasse sous les 48 dollars.

Les prix du pétrole ont reculé lundi après avoir touché leurs plus hauts en dix mois plus tôt dans la journée, un signe de fébrilité pendant une réunion de l’Opep+ qui a remis à mardi sa décision sur le niveau de production de février.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a perdu 1,37% ou 71 cents à 51,09 dollars.

En début de journée à Londres, il avait atteint 53,33 dollars, un prix plus vu depuis le 3 mars 2020.

Le baril américain de WTI pour le mois de février a abandonné de son côté 1,85% ou 90 cents à 47,62 dollars, après avoir pourtant grimpé à 49,83 dollars, flirtant avec la barre des 50 dollars qu’il n’a plus franchie depuis le 26 février dernier.

Les investisseurs et observateurs de marché avaient les yeux braqués sur le sommet ministériel des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l’accord Opep+ qui avait débuté par visioconférence vers 15H30 GMT (16H30 à Paris).

Mais les participants ont décidé lundi de remettre à mardi leur décision sur le niveau de production du mois de février, après trois heures de discussions par visioconférence.

«Les prix du brut font face à plusieurs risques en ce début d’année, le principal étant celui de voir un groupe Opep+ trop agressif en mettant davantage de brut sur le marché», a expliqué Edward Moya, analyste de Oanda.

Malgré le discours tout en prudence du ministre de l’Energie saoudien Abdelaziz ben Salmane à l’occasion d’une conférence de presse en ligne peu avant la réunion lundi, certains investisseurs envisagent désormais que le groupe de producteurs ouvre à nouveau son robinet de brut le mois prochain, un pas peut-être prématuré tant la reprise de la demande reste incertaine.

Début décembre, les pays de l’alliance avaient décidé d’augmenter leur production, qu’ils limitent volontairement, de seulement 500.000 barils par jour, pour éviter d’inonder le marché avec les deux millions de barils quotidiens initialement prévus.

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