Le pétrole en ordre dispersé en Asie

AWP

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Le baril de light sweet crude (WTI) prenait 69 cents à 62,37 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, cédait lui 21 cents, à 65,46 dollars.

Les cours du pétrole divergeaient mardi en Asie dans un marché troublé par les tensions au Moyen-Orient et les craintes de production record aux Etats-Unis.

Vers 05h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mars, prenait 69 cents à 62,37 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en avril, cédait lui 21 cents, à 65,46 dollars.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé dimanche les «tyrans de Téhéran» de représailles en cas d’agression, une semaine après une première confrontation ouverte en Syrie.

Les analystes craignent une escalade qui pourrait perturber l’offre dans une région productrice d’or noir volatile.

«Netanyahu bat les tambours de guerre en suggérant qu’Israël pourrait agir seul contre l’Iran, ce qui pousse les cours à la hausse», a déclaré Stephen Innes, analyste chez Oanda.

«Comme c’était prévisible, ce langage guerrier fait que la région a peur d’un affrontement, ce qui renforce les cours car les investisseurs craignent de grosses perturbations dans l’offre. Et bien sûr, quand Israël est de la partie, il y a des craintes de contagion dans la région», a-t-il dit.

Les marchés sont aussi à l’affût des chiffres hebdomadaires de la production américaine après un lundi férié aux Etats-Unis.

Cette production dépasse les 10 millions de barils par jour et une augmentation du nombre des plateformes pétrolières en activité dans ce pays pourrait encore faire grimper ce chiffre.

Les cours avaient atteint des plus hauts de trois ans en janvier, encouragés par la bonne application de l’accord conclu par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres producteurs comme la Russie pour limiter la production jusqu’à la fin 2018.

Mais les investisseurs craignent que le pétrole américain ne réduise à néant les efforts du cartel pour rééquilibrer le marché.

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