Les prix du pétrole, dans le vert en séance, ont terminé sur un petit repli mercredi après la publication hebdomadaire de l’état des stocks aux Etats-Unis et après la réunion de la banque centrale américaine (Fed).

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a cédé 0,45% à 84,63 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, a perdu 0,71% à 80,44 dollars, un nouveau plus bas en deux mois.

En première partie de séance, lorsque les cours montaient, l’attention du marché se concentrait «sur la guerre au Moyen-Orient et les signaux économiques mondiaux», commentent les analystes d’Energi Danmark.

Au 26e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, l’armée israélienne a annoncé mercredi la mort de 11 de ses soldats, la veille, dans les «combats féroces» qui l’opposent désormais au mouvement islamiste palestinien au milieu des ruines de la bande de Gaza.

«La prime de risque qui a été prise en compte après le déclenchement de la guerre semble s’estomper un peu, car le marché considère qu’il est de plus en plus improbable qu’une grande guerre impliquant l’Iran éclate», tempèrent toutefois les analystes d’Energi Danmark.

Les cours ont perdu du terrain après le communiqué de la Fed. La banque centrale a comme prévu annoncé prolonger sa pause dans les hausses de taux d’intérêt, mais elle a aussi insisté sur sa vigilance par rapport à l’inflation. Jerome Powell, le président de l’institution «a gardé ses options ouvertes», a noté Edward Moya d’Oanda.

«En laissant les taux inchangés tout en continuant à signaler la possibilité d’un relèvement ultérieur, la Fed indique qu’elle reste en mode +on attend de voir+», a estimé Andrew Hunter de Capital Economics.

Le dollar s’est raffermi dans la foulée, ce qui impacte en général les cours de l’or noir à la baisse.

Du côté des stocks hebdomadaires de pétrole, les réserves américaines de brut ont légèrement augmenté de 0,8 million de barils à 421,9 millions de barils. Les analystes s’attendaient à un bond de 1,8 million de barils.

Les réserves d’essence sont restées stables, ne diminuant que de 100’000 barils, quasiment ce que prévoyaient les analystes.