La febrilité regagne Wall Street qui termine dans le rouge

AWP

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Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a abandonné 1,50% ou 380,83 points à 25.029,20 points.

Wall Street a terminé dans le rouge mercredi, la fébrilité regagnant les investisseurs à la toute fin d’un mois de février particulièrement chahuté.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a abandonné 1,50% ou 380,83 points à 25.029,20 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s’est replié de 0,78% ou 57,35 points à 7.273,01 points.

L’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,11% ou 30,45 points à 2.713,83 points.

Après quelques jours violents début février, qui ont fait perdre plus de 10% au Dow Jones et au S&P 500, la Bourse de New York est parvenue cahin-caha à se redresser.

La perte mensuelle se limite sur le mois à 4,3% pour le Dow Jones, à 1,9% pour le Nasdaq et à 3,9% pour le S&P 500.

Signe de la nervosité du marché, «on a observé quatre séances au cours desquelles la différence entre les points le plus haut et le plus bas était supérieure ou égale à 4%, ce qui est plus qu’au cours des cinq dernières années réunies», a relevé Howard Silverblatt de S&P Dow Jones Indices.

Les investisseurs «sont perturbés par la hausse des taux d’intérêt», selon Jack Ablin de Cresset Wealth Advisors.

Alors que l’inflation montre des signes d’accélération aux Etats-Unis, certains craignent que la banque centrale américaine (Fed) décide de relever plus rapidement que prévu ses taux d’intérêt pour la garder sous contrôle.

Résultat: le taux d’emprunt à dix ans des Etats-Unis s’est rapproché plus tôt dans le mois du seuil symbolique des 3%.

Il évoluait mercredi vers 21h20 GMT à 2,864% contre 2,893% la veille, tandis que celui à 30 ans baissait à 3,125% contre 3,159% à la précédente clôture.

La crainte d’une remontée plus rapide que prévu des taux a été ravivée mardi par la première intervention publique de Jerome Powell depuis son arrivée à la tête de la Fed: devant le Congrès, il a fait part de sa confiance accrue depuis décembre dans les perspectives d’inflation et de croissance aux Etats-Unis, notamment grâce au stimulus de la réforme fiscale adoptée en fin d’année dernière.

«Je dois admettre que le positionnement très confiant d’une nouvelle recrue (à la présidence de la Fed) n’est pas ce que l’on souhaite toujours entendre», a noté Chris Low de FTN Financial, ajoutant que certains y ont décelé un «excès de confiance», voire de l’»arrogance».

«Les marchés demeurent inquiets» sur le sens que va prendre la politique de M. Powell, ont résumé les analystes de Schwab.

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