L’espoir d’un vaccin redonne le sourire aux marchés européens

AWP

1 minute de lecture

Paris a pris 2,03%, Francfort 1,84% et Londres 1,83%. Madrid (+1,84%) et Milan (+2,02%) n’ont pas été en reste. A Zurich, le SMI a fini sur un gain de 1,95%.

Les nouvelles encourageantes en direction d’un vaccin contre le COVID-19 ont permis aux marchés européens de s’offrir un solide rebond mercredi.

Paris a pris 2,03%, Francfort 1,84% et Londres 1,83%. Madrid (+1,84%) et Milan (+2,02%) n’ont pas été en reste. A Zurich, le SMI a fini sur un gain de 1,95%.

«L’optimisme du jour est lié à la perspective d’une solution sanitaire et c’est cela qui redonne le moral aux investisseurs», a souligné auprès de l’AFP Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.

«Hier ils étaient sous la pression des bilans des contaminations et des tensions diplomatiques sino-américaines, mais aujourd’hui, tout est balayé et les marchés saluent la possibilité d’un vaccin», a-t-il complété.

La biotech américaine Moderna a annoncé mardi qu’elle entrerait le 27 juillet dans la phase finale de ses essais cliniques pour un vaccin contre le COVID-19, afin de tester l’efficacité de ce dernier dans des conditions réelles.

L’étude devrait durer jusqu’au 27 octobre 2022, mais des résultats préliminaires devraient être communiqués bien avant cette date.

Cette annonce a fait passer au second plan la poursuite de la propagation de la pandémie. La ville de Tokyo est ainsi à son plus haut niveau d’alerte à la suite d’une hausse des cas constatés, a ainsi mis en garde mercredi sa gouverneure, tandis que plusieurs pays dont l’Inde doivent procéder à des reconfinements partiels.

«Ces avancées permettent aussi au marchés d’enjamber les premiers résultats du 2e trimestre qui sans surprise sont marqués par la pandémie, pour se projeter sur la seconde partie de l’année», a analysé M. Pichard.

En la matière, la journée a réservé une bonne surprise qui a encore dynamisé les marchés, avec une publication meilleure qu’attendu de la banque d’affaires Goldman Sachs.

«Mais nous ne sommes pas dans un marché académique qui raisonne sur les fondamentaux, a observé M. Pichard, nous sommes dans un marché qui est en train de sortir d’une crise exceptionnelle et certains jours, ce sont les optimistes qui l’emportent, comme aujourd’hui, et d’autres ce sont les pessimistes».

«Tant que nous n’y verrons pas plus clair sur la pandémie», cela va perdurer, selon lui.

L’aéronautique décolle

Le marché de la dette a pour sa part évolué en ordre dispersé, avec des variations limitées, à la veille d’une réunion de la Banque centrale européenne lors de laquelle les investisseurs n’anticipent pas d’annonces particulières.

Ce courant positif a joué à plein pour les valeurs les plus affectées par la crise, comme l’aéronautique.

Airbus a bondi de 4,63% à 69,22 euros, Safran de 6,66% à 95,72 euros et Air France KLM de 6,70% à 4,36 euros.

Accor (+6,94% à 24,95 euros) a aussi été à la fête.

L’automobile n’a pas été en reste à l’instar de Renault (+3,76% à 23,46 euros), Daimler (+1,88% à 37,69 euros), BMW (+1,17% à 58,61 euros) et Volkswagen (+2,75% à 141,16 euros).

A Londres, Burberry a souffert (-5,62% à 1.470,00 pence). Le groupe britannique de vêtements et accessoires de luxe a vu ses ventes chuter de 45% sur un an à 257 millions de livres lors de son premier trimestre décalé, à cause des mesures de confinement contre la pandémie.

A lire aussi...