L’auteur s’interroge – au travers d’un dialogue entre un père et sa fille – sur les alternatives possibles au système capitaliste actuel. Il questionne Platon qui aurait adopté le système économique mais condamné la démocratie. Il interroge Thomas More qui rejetterait la propriété privée et donc, le capitalisme. Il exclut Marx et la collectivisation des moyens de production. Il critique l’ultralibéralisme de Lady Thatcher et son célèbre Tina («there is no alternative»). Il teste les divers projets de revenu universel et de dotation en capital social et critique leurs effets de dés-incitation au travail. Il en conclut, comme Winston Churchill que «le capitalisme est le plus mauvais système après tous les autres», notamment en raison de la nature complexe et instable de la société et de l’économie d’aujourd’hui. Sa principale faiblesse réside dans les inégalités extrêmes qu’il engendre. L’auteur préconise plus de transparence et de courage politique afin de restaurer la confiance dans l’Etat- Providence. Il propose la création d’un fonds souverain socialement responsable qui verserait un «dividende social». L’ouvrage se distingue des nombreux  livres et essais consacrés au capitalisme, par le caractère à la fois didactique et pragmatique de la réflexion de l’auteur.