Le taux de logements vacants a reculé pour la première fois en 12 ans

AWP

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Le taux de vacance s’est fixé sous le seuil de 1% dans les cantons de Zoug (0,34%), Genève (0,51%) et Zurich (0,72%).

Le marché suisse de l’immobilier a enregistré en juin un resserrement qui n’avait plus été constaté depuis belle lurette. Le taux de logements vacants a ainsi reculé, une première depuis 12 ans, affirme lundi l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Lors de la période sous revue, le statisticiens fédéraux ont dénombré 71’365 logements vacants, en recul de 9,5% en rythme annuel. Ce total représente 1,54% du parc immobilier suisse, un taux en recul de 0,18 point de pourcentage par rapport à juin 2020.

La baisse a été plus marquée en Suisse orientale (-0,34 point à 1,74%) et du nord-ouest (-0,32 à 1,64%), alors que la «grande» région du Tessin est la seule sur les sept à afficher une hausse, indique l’OFS dans un communiqué.

Le taux de vacance s’est fixé sous le seuil de 1% dans les cantons de Zoug (0,34%), Genève (0,51%), Zurich (0,72%), des Grisons (0,87%), d’Obwald (0,96%), de Bâle-Campagne (0,97%) et Schwytz (0,99%). Onze cantons présentent une proportion inférieure à la moyenne nationale.

Soleure reste le champion incontesté des logements non-habités, avec un taux de 3,15% et malgré un léger tassement en juin. Le Tessin (2,83%) et Appenzell Rhodes-Intérieures (2,59%) suivent dans l’ordre.

Les cantons d’Argovie (-1724 logements), de Berne (-1366) et de Zurich (-1331) ont connu les baisses les plus marquées en chiffres absolus. Berne présente toujours le plus gros réservoir d’unités non occupées, soit 9312.

Une écrasante majorité (85%) des logements vacants en juin étaient des biens à louer, au nombre de 60’775, en recul de 8,4% sur un an. La baisse, de 15,4%, s’est avérée plus importante pour les unités à vendre.

Les personnes résidant en Suisse ont montré davantage d’intérêt pour les maisons individuelles, dont le nombre sur le marché s’est étiolé de 19% à 5940. Les appartements de trois ou quatre pièces ont fait l’objet d’une demande plus accrue, contrairement aux logements d’une pièce.

De nombreux sondages publiés au cours des derniers mois affirment que la pandémie de coronavirus a dopé la demande en logements plus spacieux. Le recours au télétravail et le besoin d’un plus grand confort seraient à l’origine de cette tendance.

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