Le marché immobilier refroidi par le coronavirus

AWP

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Environ 62% des experts interrogés fin mars par EY tablent sur un recul des volumes de transaction cette année, contre seulement 14% début 2020.

Le marché immobilier suisse risque de subir cette année les répercussions négatives de la pandémie de coronavirus, surtout dans les domaines du commerce et de l’hôtellerie. Les logements et les entrepôts devraient pourvoir tirer leur épingle du jeu.

Environ 62% des experts interrogés fin mars par EY tablent sur un recul des volumes de transaction cette année, contre seulement 14% début 2020, a indiqué lundi le cabinet de conseil et d’audit dans un communiqué. Un tiers des sondés table quant à lui sur un maintien du marché.

Les secteurs du logement et de la logistique devraient faire preuve de résistance, tandis que l’immobilier de bureau et les surfaces commerciales risquent de souffrir et de voir leurs prix reculer. Pour l’hôtellerie, une vaste majorité (94%) s’attend à voir baisser les tarifs.

Face aux difficultés économiques de leurs locataires, les sociétés immobilières pourraient subir des pertes de loyer, de l’aveu de 95% des sondés.

Du côté positif de la balance, l’impact économique de la pandémie ne devrait pas inciter les banques centrales à relever de sitôt leurs taux directeurs et le financement devrait donc rester bon marché. Mais 62% des personnes interrogées attendent un resserrement au niveau de l’octroi de crédits.

EY a mené son sondage auprès de 90 spécialistes de l’immobilier en Suisse entre le 27 et le 31 mars.

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