La société immobilière Epic Suisse a vu ses revenus locatifs refluer légèrement sur les six premiers mois de l’année, au terme d’une poussée de croissance honorable en 2023. La firme zurichoise compte sur la finalisation de deux projets lémaniques d’ici mi-2025 pour redynamiser le produit de ses loyers, tablant d’ici là plutôt sur une stagnation des résultats.
Entre janvier et fin juin, les loyers encaissés ont représenté un total de 32,6 millions de francs, contre 32,9 millions un an plus tôt. Le taux de vacance a de son côté enflé d’une quarantaine de points de base à 4,8%, a détaillé la société mercredi dans un compte-rendu.
Le jeu des revalorisations s’est révélé positif à hauteur de 8,7 millions, alors qu’il avait généré une perte comptable de 5,9 millions sur la période de comparaison. Hors cet effet, l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) s’est émoussé de 1,5% à 26,1 millions.
Le bénéfice net comptabilisé a néanmoins été multiplié par deux à 22,9 millions, par la grâce de réévaluations sans lesquelles cet indicateur aurait lui aussi quelque peu reculé.
La valorisation du portefeuille était devisée fin juin à 1,58 milliard de francs, en hausse de 2,8% sur six mois, du fait notamment de l’avancement des projets Pulse à Cheseaux-sur-Lausanne et Campus Léman à Morges. Epic se félicite d’avoir signé de premiers baux pour Pulse et loué trois des six étages du bâtiment C de Campus Léman un an avant la fin prévue des chantiers.
La direction prévoit sur l’ensemble de l’exercice une stagnation des résultats, dans l’attente de le contribution additionnelle aux revenus locatifs que doivent apporter ces deux projets.