De janvier à septembre, les recettes ont atteint 1,19 milliard de francs, en hausse de 1,6% sur un an. Le résultat d’exploitation a bondi de 27% à 218 millions.
Postfinance a clairement amélioré sa rentabilité sur les premiers neuf mois de l’année. Le bras armé de La Poste a profité du relèvement des taux directeurs par la Banque nationale suisse (BNS).
De janvier à septembre, les recettes ont atteint 1,19 milliard de francs, en hausse de 1,6% sur un an. Le résultat d’exploitation a bondi de 27% à 218 millions, indique jeudi Postfinance, qui figure parmi les cinq établissements d’importance systémique en Suisse.
A fin septembre, Postfinance revendiquait un peu moins de 2,5 millions de clients, soit un tassement par rapport aux 2,6 millions affichés douze mois auparavant. Les hypothèques au bilan représentaient 6,25 milliards de francs (+1,0%). La société employait 3242 équivalents temps plein, un effectif assez stable sur un an.
En septembre, la BNS a mis un terme à la politique des taux négatifs qui prévalait depuis plus de sept ans. En l’espace de quelques mois, les taux ont passé de -0,75% à +0,50%, rappelle l’établissement dans son communiqué. Ce changement a causé un net tassement des revenus liés au «marché monétaire interbancaire et aux commissions sur avoirs». En revanche, le rétablissement de la rémunération des avoirs auprès de la BNS a eu un impact positif, souligne Postfinance.
Le retour à un environnement de taux positifs et l’augmentation des taux d’intérêt à long terme est considéré comme une évolution positive par la filiale du géant jaune. «Mais la reprise sera progressive et ne déploiera donc ses effets que de manière différée», affirme Alex Glanzmann, chef des finances de La Poste, la maison-mère, cité dans le communiqué.