Morgan Stanley dopée par ses banquiers d’affaires et courtiers

AWP

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Le bénéfice net de la banque d’affaires américaine a augmenté de 27% entre octobre et décembre pour atteindre 3,27 milliards de dollars.

La banque d’affaires américaine Morgan Stanley a vu ses profits bondir au quatrième trimestre comme en 2020, grâce à l’envol de ses activités de services aux entreprises et sur les marchés malgré l’impact de la pandémie sur l’économie.

Le bénéfice net du groupe a augmenté de 27% entre octobre et décembre pour atteindre 3,27 milliards de dollars, selon un communiqué diffusé mercredi.

Cette performance a été portée par la hausse du chiffre d’affaires de la banque, de 26% à 13,64 milliards de dollars.

Les banquiers d’affaires de la firme ont été particulièrement actifs grâce aux nombreuses opérations de fusion-acquisition et d’introductions en Bourse qui ont émaillé le trimestre. Le chiffre d’affaires de la division de banque d’investissement a bondi de 46%.

Les revenus tirés de l’activité de courtage d’actions, d’obligations, de matières premières, de devises et de divers actifs financiers ont grimpé pour leur part de 32%.

Ceux tirés de la gestion de fortune ont augmenté de 24%.

Comme Goldman Sachs ou JPMorgan Chase, Morgan Stanley a profité de la solide santé des marchés financiers, particulièrement en forme en fin d’année entre l’élection présidentielle américaine, l’afflux d’informations sur l’arrivée de vaccins contre le Covid-19 et l’espoir d’un nouveau plan de relance aux Etats-Unis.

Et si la pandémie a détruit des millions d’emplois et conduit à la faillite de nombreuses petites entreprises dans le pays, les grandes sociétés ont en général bien tenu la barre et maintenu leurs activités.

Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice net de la banque a progressé de 23% en 2020, à 10,5 milliards de dollars, porté par une hausse du chiffre d’affaires de 16% à 48,2 milliards de dollars.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice s’est élevé à 1,81 dollar au quatrième trimestre, contre 1,27 dollar attendu par les analystes, et à 6,46 dollars en 2020 contre 5,85 dollars prévu.

Le conseil d’administration de la société a par ailleurs autorisé le rachat de jusqu’à 10 milliards de dollars d’actions en 2021.

Le titre grimpait de 1,9% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse.

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