Malgré des crédits en berne, la BC de Lucerne signe un début d’année prometteur

AWP

1 minute de lecture

L’établissement de Suisse centrale a généré davantage de recettes dans toutes ses activités et a soigné sa rentabilité.

Les affaires de la Banque cantonale de Lucerne (LUKB) ont continué d’évoluer favorablement au premier trimestre, malgré des volumes hypothécaires en très faible progression. L’établissement de Suisse centrale a généré davantage de recettes dans toutes ses activités et a soigné sa rentabilité.

Coeur de métier de la banque, les opérations porteuses d’intérêts ont dégagé un résultat net de 113,7 millions de francs, en progression de 8,8% sur un an, selon le rapport trimestriel diffusé vendredi. Les recettes de commissions ont gonflé de 10,1% à 34,9 millions, tandis que l’activité de négoce a généré un produit de 24,7 millions (+32,2%), dopée par les produits structurés.

Les revenus globaux se sont envolés de 11,0% à 173,9 millions, une progression plus vigoureuse que celles des charges, qui se sont alourdies de 8,6% à 79,3 millions. Le rapport entre les coûts et les recettes a été amélioré de 1 point de pourcentage à 45,1% par rapport l’exercice 2024. Sur chaque franc gagné, la LUKB dépense ainsi 45,1 centimes pour couvrir ses coûts.

Le résultat opérationnel s’est envolé de 13,4% à 86,9 millions de francs. L’augmentation du bénéfice net est plus ténue, de 2,4%, à 76,6 millions de francs. La différence de progression entre les deux indicateurs s’explique par un gain exceptionnel de 32,2 millions comptabilisé au premier trimestre 2024 et lié à la vente des activités immobilières de Fundamenta Group à la société Swiss Prime Site (SPS).

Sur les trois premiers mois de l’année, les créances hypothécaires ont grappillé 0,9% à 38,59 milliards de francs. Les dépôts clientèle se sont tassés de 0,7% à 28,89 milliards. A fin mars, la somme au bilan s’élevait à 60,22 milliards (+1,3%).

La direction de l’établissement confirme son objectif pour l’exercice 2025 qui consiste à enregistrer un bénéfice net en recul, entre 265 millions à 285 millions de francs, à comparer au résultat de 286,6 millions l’année dernière.

L’année en cours devrait être marquée du sceau de la volatilité en ce qui concerne les devises et les taux d’intérêts. Les droits de douane et la guerre commerciale lancées par le président américain Donald Trump entraîneront leur lot d’incertitudes et de pertes de valeur, avertit le directeur général Daniel Salzmann, cité dans le communiqué.

A lire aussi...