Les dirigeants de Baloise et Helvetia voient des synergies considérables

AWP

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Le président de Baloise Thomas von Planta et le directeur général d’Helvetia Fabian Rupprecht se promettent également une meilleure position sur le marché, y compris en Europe.

Les assureurs Baloise et Helvetia vont fusionner et devenir ensemble le deuxième plus gros groupe d’assurances en Suisse. Le président de Baloise Thomas von Planta et le directeur général d’Helvetia Fabian Rupprecht se promettent des synergies considérables et une meilleure position sur le marché, y compris en Europe. Tous deux occuperont les mêmes fonctions au sein du groupe fusionné

Les deux dirigeants ont été interviewés par Finanz und Wirtschaft (édition en ligne). Pour M. von Planta, les deux entreprises ont la chance de doubler leurs affaires et cela dans tous les domaines. Ils seront en mesure de proposer à leurs clients une offre plus large. Le président a par ailleurs relevé qu’il n’y avait pas eu d’offre de rachat de Baloise, alors que, ces derniers mois, la rumeur d’un intérêt du groupe Zurich Insurance avait circulé. Après que Cevian a vendu ses titres Baloise à Patria, principal actionnaire d’Helvetia, la voie est libre à la fusion.

Le nouveau groupe sera actif dans huit pays d’Europe. C’est important dans l’optique de la diversification, a souligné M. Rupprecht. Ce qui est intéressant, c’est une solide position en Suisse. On sera aussi exposé aux risques naturels, mais la diversification contribuera à contrebalancer ces risques.

A propos des activités en Allemagne, M. Rupprecht n’a pas fait de commentaire. L’actionnaire Cevian avait réclamé la vente de l’unité en Allemagne de Baloise par manque de rentabilité. La présence d’Helvetia en Allemagne fait aussi l’objet de critiques.

Après la fusion, la direction du nouveau groupe sera réduite. L’intégration des affaires des deux assureurs devrait durer de 2026 à fin 2028 et 80% des synergies devraient être atteintes durant cette période. Après cela, le conseil d’administration et la direction pourront être réduits, a indiqué M. von Planta. Initialement, l’organe de surveillance et la direction comprendront chacun 13 personnes.

A propos de l’emploi, il est prématuré d’articuler un nombre de suppressions, a indiqué M. Rupprecht. Deux tiers des 350 millions de francs de synergies par an doivent être réalisés via les économies de personnel. Rien qu’en Suisse, les deux groupes emploient environ 7000 personnes ensemble.

Pour ce qui est des dividendes, l’ambition est que la capacité de versement du groupe fusionné soit augmentée de 20%. Pour le moment, aucun chiffre absolu n’a été calculé.

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