La BC de Glaris va devoir se passer de la garantie de l’Etat

AWP

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Le gouvernement cantonal souhaite réduire fortement la part du canton au sein du capital-actions de l’institut et veut par ailleurs le transformer en une SA de droit privé.

La Banque cantonale de Glaris (GKLB) va devoir se passer de la garantie de l’Etat à l’avenir. Le gouvernement cantonal souhaite réduire fortement la part du canton au sein du capital-actions de l’institut et veut par ailleurs le transformer en une société anonyme de droit privé.

Pour que ces changements se réalisent, il faudra modifier la constitution cantonale et la loi sur la banque cantonale. Un projet a été élaboré à l’intention du parlement cantonal. Au final, probablement l’an prochain, c’est la Landsgemeinde qui aura le dernier mot.

La banque a suivi, dans les années 2000, une stratégie de risque et de croissance controversée, qui a mal tourné. Elle a dû procéder à un correctif de valeur de 96,8 millions de francs et a affiché une perte de 56,8 millions en 2008.

Les milieux politiques ont réagi en réclament notamment une dépolitisation et une professionnalisation du Conseil de banque, l’organe de surveillance de l’établissement.

Dans le cadre du projet de transformation de la banque en société anonyme de droit privé, le gouvernement entend réduire sa participation, d’actuellement 68%, à 33% par étapes.

Le canton conservera toutefois le contrôle, une clause stipulant qu’il doit rester le plus gros actionnaire et empêchant un autre actionnaire de détenir plus de 10% des droits de vote.

La GLKB occupe une solide position dans le canton, mais, selon le gouvernement, elle n’est pas systémique. 6% seulement des entreprises de la région sont obligées de recourir à ses services.

Selon une expertise externe, la banque est en mesure de vivre sans la garantie de l’Etat et les avantages de sa suppression sont importants pour le canton, qui ne sera plus exposé au risque financier.

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