Cesar Gonzalez-Bueno désigné à la tête de Banco Sabadell

AWP

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L’établissement espagnol se sépare de Jaime Guardiola après l’échec de la fusion avec BBVA.

La banque espagnole Banco Sabadell a désigné jeudi Cesar Gonzalez-Bueno comme nouveau directeur général, en remplacement de Jaime Guardiola, après l’échec fin novembre du projet de fusion avec sa compatriote BBVA.

M. Gonzalez-Bueno «dirigera le nouveau plan stratégique et impulsera la transformation numérique de l’entité», affirme le groupe dans un communiqué, précisant que les deux hommes travailleront ensemble «pendant une période de transition».

Le nouveau directeur général «compte plus de 23 ans d’expérience à des postes de direction dans la banque», ayant notamment dirigé la filiale de la banque en ligne néerlandaise ING en Espagne et au Portugal.

Selon la presse espagnole, le précédent patron, Jaume Guardiola, avait déjà prévu de prendre sa retraite mais avait accepté de rester plus longtemps pour piloter le projet de fusion avec BBVA annoncé le 16 novembre.

Fin novembre, le conseil d’administration de Banco Sabadell a toutefois abruptement mis fin aux négociations avec BBVA, estimant que l’offre faite par BBVA était insuffisante.

M. Gonzalez-Bueno aura donc pour tâche de mettre en oeuvre le nouveau plan stratégique de Banco Sabadell, qui sera présenté officiellement au premier trimestre 2021.

La banque, dont la filiale britannique a beaucoup souffert ces dernières années, souhaite se recentrer sur le marché domestique.

Le groupe envisage la cession d’actifs à l’étranger et compte intensifier son programme de réduction des coûts en Espagne, où il va supprimer 1’800 postes selon le syndicat Commissions Ouvrières.

Le secteur bancaire espagnol, qui a déjà vu des dizaines de banques disparaître dans le cadre de fusions durant la crise financière de 2008, est en ébullition depuis l’annonce en septembre du rachat de Bankia, quatrième banque du pays, par CaixaBank, la troisième.

Ce phénomène de concentration est encouragé par la Banque centrale européenne (BCE), afin d’aider les banques à résister à la crise liée à la pandémie, qui devrait se traduire par une hausse du nombre de crédits non remboursés.

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