BNP Paribas sur de bons rails au premier trimestre

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Le produit net bancaire a progressé de 3,8% sur un an entre janvier et mars, à 12,96 milliards d’euros.

Le géant bancaire français BNP Paribas a annoncé jeudi avoir dégagé un bénéfice net en baisse de 4,9% sur un an au premier trimestre, à 2,95 milliards d’euros, les bonnes performances de ses activités étant écornées par un effet de comparaison défavorable en raison d’éléments exceptionnels en 2024.

«Le groupe réalise de très bonnes performances opérationnelles au premier trimestre 2025 grâce à la mobilisation de ses équipes et à la puissance de ses plateformes», a commenté dans un communiqué le directeur général de la banque, Jean-Laurent Bonnafé.

BNP Paribas ne fait pas explicitement référence dans son communiqué aux conséquences de la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump.

«Dans un environnement incertain, l’Europe réinvestit», souligne néanmoins M. Bonnafé. Selon lui, BNP Paribas est parfaitement positionnée pour accompagner un nouveau cycle d’investissement sur le Vieux continent, au cours de la deuxième moitié de la décennie 2020.

Le produit net bancaire (PNB) a progressé de 3,8% sur un an entre janvier et mars, à 12,96 milliards d’euros.

L’ensemble des trois pôles d’activités du groupe - la banque de financement et d’investissement, les banques de détail et les métiers spécialisés, la gestion d’actifs et l’assurance - affichent une hausse de leur PNB et de leurs résultats avant impôt.

BNP Paribas souffre en fait de la comparaison avec des éléments exceptionnels qui étaient venus gonfler les profits au premier trimestre 2024, liés à la filiale de banque en Ukraine.

Le PNB et le résultat net du groupe sont d’ailleurs en ligne avec les attentes des analystes compilées par le fournisseur de données Factset et l’agence financière Bloomberg.

Dans le détail, la banque de financement et d’investissement affiche un PNB record entre janvier et mars, porté notamment par les marchés actions, très volatils.

Les banques commerciales (France, Belgique, Italie...) rassemblées avec les métiers spécialisés comme le crédit à la consommation ou la banque en ligne, affichent un PNB en hausse de 1,2% sur un an.

L’année de cette branche sera notamment marquée par le nouveau plan stratégique de la banque de détail en France, qui implique une accélération des fermetures d’agences.

Les métiers de gestion d’actifs, d’assurance et d’épargne ont connnu un «très bon trimestre», souligne enfin la banque.

BNP Paribas confirme par ailleurs ses objectifs financiers pour 2026.

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