L’année 2020 ne fut pas pour Banque Profil de Gestion SA (BPDG) une année positive. Aux difficultés vécues par tout le monde à cause de la pandémie et à celles qui ont caractérisé les activités du secteur bancaire, avec une demande de prestations en baisse de la part des clients, s’est cumulée la constatation de l’impossibilité de réaliser le plan triennal qui a suivi l’acquisition de Dynagest SA, qui visait à une reprise de la croissance de la banque. Le Conseil d’administration a pris acte que BPDG est trop petite pour pouvoir pleinement et positivement utiliser les capacités techniques de son personnel et a donc élaboré pendant 2020 deux stratégies complémentaires. L’une fut celle, traditionnelle dans ces situations, de travailler à la réduction tant que possible des coûts opérationnels. L’autre, de caractère extraordinaire, fut la recherche d’un partenaire avec lequel élaborer une hypothèse de fusion qui puisse permettre d’atteindre une dimension de la banque fusionnée suffisante pour le maintien d’une offre de prestations compétitive pour une masse de clientèle beaucoup plus importante que l’actuelle.

Si l’on regarde en avant, la conviction du Conseil d’administration est que les deux buts ont été atteints, même si l’exercice 2020 ne fut financièrement pas satisfaisant. Par des communiqués de presse vous avez été informés d’une part de l’accord signé par BPDG avec les actionnaires de One Suisse Bank SA (OSB) qui va porter à une distribution préalable importante de dividendes à nos actionnaires, puis à la fusion des deux banques, et d’autre part, de l’accord signé par notre actionnaire de contrôle Banca Profilo SpA Milano qui portera au changement de l’actuel actionnariat de contrôle de BPDG. Avec le consensus de notre autorité de contrôle FINMA et l’aide d’experts, tout a été fait pour garantir qu’aucun actionnaire de BPDG ne puisse se sentir pénalisé par les différentes opérations qui vont bientôt être réalisées, en particulier en garantissant à la nouvelle banque qui sortira de l’incorporation de OSB dans BPDG un solide niveau de fonds propres. La première de ces opérations sera la décision de distribuer un dividende total de 8 millions aux actionnaires de BPDG, à décider lors de l’assemblée générale ordinaire qui se tiendra le 20 avril prochain. Les autres opérations suivront dans les prochains mois.

Banque Profil de Gestion SA, Genève a terminé l'exercice financier 2020 avec une perte nette consolidée de 2,4 millions de francs contre une perte nette consolidée de 0,6 million de francs en 2019. Dans le détail, les revenus de la Banque sont en baisse passant de 13,5 millions de francs à 10,3 millions en 2020. Le résultat des opérations d’intérêts a diminué de KCHF 1’320, le résultat des opérations de commissions et de prestations de service a diminué de KCHF 1’577 et le résultat des opérations de négoce a diminué de KCHF 265.Les charges d’exploitation sont en baisse passant de 13,5 millions de francs en 2019 à 11,9 millions de francs en 2020, soit une diminution de 1,6 million de francs. Les effectifs sont de 35 personnes (ce qui correspond à 32,3 unités à temps plein) au 31 décembre 2020 contre 42 personnes (ce qui correspond à 39,3 unités à temps plein) au 31 décembre 2019. Au cours de l’exercice 2020, les diverses rubriques du bilan n’ont pas subi de modifications significatives. Le total du bilan est en hausse et s’inscrit à 318,3 millions de francs au 31 décembre 2020 contre 270,1 millions au 31 décembre 2019. Les avoirs des clients ont diminué à 2,8 milliards de francs au 31 décembre 2020contre 2,9 milliards de francs au 31 décembre 2019. Il convient enfin de relever que l’assise financière de la Banque reste très solide, avec un surplus de taux de couverture des exigences des fonds propres de plus de 764% (733% en 2019). Les fonds propres pouvant être pris en compte s’élèvent à 54,8 millions de francs en 2020 (contre 56,3 millions de francs en 2019).