Le géant bancaire néerlandais ING a fait état jeudi d’un bénéfice net de 6,39 milliards d’euros (6,00 milliards de francs) en 2024, en baisse de 12,3% par rapport à 2023, lorsque le bénéfice net avait presque doublé.
ING a par ailleurs annoncé dans un communiqué un chiffre d’affaires de 22,6 milliards d’euros sur la même période (+0,2% sur un an), en ligne avec les prévisions annoncées en octobre, la croissance des soldes des clients et l’augmentation des revenus de commissions ayant compensé les baisses de revenus liés à la trésorerie.
La baisse du bénéfice net de la plus grande banque des Pays-Bas est due en partie à un recul de 6% des revenus nets d’intérêt et à une baisse de 86,3% des revenus d’investissement.
«Le total des revenus nets d’intérêts a diminué d’une année sur l’autre, l’impact favorable de la croissance des volumes a été plus que compensé par la normalisation de la marge sur les engagements et l’impact de la comptabilité», précise le communiqué.
Le patron du groupe Steven van Rijswijk déclare dans ce communiqué qu’ING avait su maintenir «un niveau élevé (de résultats) après une année 2023 très forte».
«Nous sommes satisfaits de nos bons résultats et nous sommes en bonne voie pour atteindre les objectifs que nous avons communiqués lors de notre journée des marchés financiers en juin,» s’est-il félicité.
ING a indiqué prévoir pour 2025 un revenu total «à peu près au même niveau qu’en 2024», porté par la croissance des volumes et une augmentation ciblée de 5 à 10% des revenus de commissions.
Ces prévisions excluent l’impact négatif de la vente de ses activités russes sur le P&L (pertes et profits) d’environ 0,7 milliard d’euros après impôts, a précisé la banque.
ING a annoncé en janvier la vente de ses activités en Russie à Global Development JSC, société russe détenue par un investisseur financier basé à Moscou, mettant ainsi fin à sa présence sur le marché russe.
Au quatrième trimestre, le bénéfice net d’ING a chuté pour la quatrième fois consécutive, à 1,56 milliard d’euros, en baisse de 25,9% sur un an.
Le chiffre d’affaires trimestriel est quant à lui resté stable à 5,4 milliards d’euros, soutenu par des revenus de commissions élevés.