D’avril à juin, le bénéfice net part du groupe a fondu de 28,6% à 1,53 milliard d’euros (1,65 milliard de francs).
L’assureur allemand Allianz a publié mercredi un bénéfice au deuxième trimestre en nette baisse, ayant subi l’impact de catastrophes naturelles et de la pandémie du coronavirus.
D’avril à juin, le bénéfice net part du groupe a fondu de 28,6% à 1,53 milliard d’euros (1,65 milliard de francs). Le résultat opérationnel, à 2,57 milliards d’euros, est en retrait de 18,8%, quoique supérieur aux attentes. Le groupe ne se dit pas en mesure de définir un nouvel objectif annuel en la matière «en raison de l’incertitude persistante».
Si la pandémie du coronavirus a entraîné une grave récession et des turbulences sur les marchés financiers, Allianz a su néanmoins «naviguer avec succès à travers la crise grâce à son portefeuille d’activités bien diversifié et son bilan solide», lui permettant de dégager «de solides résultats» au deuxième trimestre 2020, selon un communiqué.
D’avril à juin, le chiffre d’affaires a reculé de 6,8% à 30,9 milliards d’euros, principalement en raison d’un net recul des rentrées de primes dans la branche assurance vie et maladie, ayant vendu moins de contrats sur des placements financiers.
Le recul du résultat opérationnel est lié à sa branche dommages «en raison des pertes liées au Covid-19 et de la baisse du résultat opérationnel des placements», explique l’assureur.
A elle seule, la branche d’assurance industrielle AGCS a dégagé un résultat opérationnel négatif de 154 millions d’euros, subissant un impact négatif d’environ 250 millions d’euros en raison des demandes de dédommagements pour les événements annulés. Les catastrophes naturelles ont aussi pesé.
Le PDG du groupe, Oliver Bäte, a jugé dans l’ensemble les résultats «solides» et s’est dit convaincu qu’Allianz obtiendrait «également des résultats stables au second semestre» de 2020, selon le communiqué.
Allianz avait renoncé en avril dernier à son objectif initial d’un bénéfice opérationnel de 12 milliards d’euros, avec une marge à la hausse ou à la baisse de 500 millions en fonction des événements, crises ou catastrophes naturelles.