Toujours debout

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

1 minute de lecture

Les fusions/acquisitions se portent bien. Les marchés surveillent le refinancement trimestriel du Trésor américain. La Fed n’est pas pressée d’agir, ce qui plombe les marchés émergents.

Les marchés financiers ont été ébranlés la semaine dernière par une inflation douchant les espoirs de baisse des taux à court terme aux Etats-Unis. Mais les résultats du premier trimestre, notamment parmi les géants de la technologie, ont permis au S&P 500i de gagner 2,7% (en dollars). Les marchés asiatiques (hors Japon) ont enregistré les meilleures performances grâce à la Chine, où les faibles valorisations et les achats des sociétés financières publiques ont mis un coup d’arrêt à la spirale baissière (l’indice MSCI Chinaii a progressé de 8,3% en dollars). Les chiffres de l’inflation n’ont provoqué qu’une modeste correction des bons du Trésor américain à long terme, pas vraiment pris au dépourvu. Les marchés obligataires européens sont restés relativement calmes, malgré l’examen de la note souveraine de la France par les agences de notation. Les obligations de qualité inférieure ont progressé, sur fond de resserrement général des spreads de crédit. En recul par rapport à la livre et à l’euro, le dollar a atteint un pic de 34 ans face au yen après la décision de la Banque du Japon de garder ses taux directeurs à un niveau proche de zéro. Le cours de l’or a quant à lui chuté au cours de la semaine.

A lire aussi...