Les investisseurs particuliers misent de plus en plus sur le digital

Communiqué, Amundi

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Selon une enquête commanditée par Amundi, cette transition reste toutefois plus lente en France que dans d’autres pays d’Europe et d’Asie.
  • Investir via des plateformes digitales n'est plus seulement l’apanage des jeunes investisseurs. 
  • Si les particuliers se tournent de plus en plus via des plateformes digitales pour leurs besoins d’investissement, cette transition reste plus lente en France que dans d’autres pays d’Europe et d’Asie : plus de la moitié des investisseurs le font toujours de manière traditionnelle. 
  • Parmi les investisseurs numériques, le besoin d’être accompagné par des conseils financiers reste bien présent: 75% des répondants ont fait appel à des conseils financiers professionnels, ce chiffre s’élevant à 87% pour ceux dont les revenus dépassent 125’000 euros. 
  • 47% des investisseurs s'attendent à ce que la proportion des investissements qu’ils réalisent via le digital augmente au cours des cinq prochaines années. Cette proportion 
  • Les investisseurs suisses en tête des projets d'investissement en ligne

Amundi révèle aujourd’hui les principales conclusions d’une étude internationale menée auprès de 4’186 investisseurs particuliers âgés de 21 à 60 ans, dans 11 marchés européens et asiatiques. L’objectif de cette enquête était notamment de mieux appréhender les motivations d’investissement et la manière dont ces investissements sont réalisés.

L'étude révèle que près des deux tiers (64%) des investisseurs individuels investissent via des moyens digitaux, soit intégralement (25%), soit par le biais d'une approche hybride en ligne/hors ligne (39%). Cependant, alors que l'explosion, au cours de la dernière décennie, des moyens et plateformes pour investir via le digital est souvent attribuée à des changements de comportement générationnels, l'étude montre que leur utilisation est élevée parmi toutes les tranches d'âge et qu'elle l’est encore plus parmi les investisseurs les plus fortunés. 66% des investisseurs particuliers âgés de 21 à 30 ans investissent au moins une partie de leur portefeuille par voie numérique, ce pourcentage n'étant que légèrement inférieur à celui des 50 à 60 ans (59%).

L'étude montre également que l'investisseur individuel moyen a généralement plus de la moitié (53%) de son portefeuille investi de manière digitale, sans recourir aux services d'un professionnel. Toutefois, les investisseurs continuent de s'appuyer sur des conseils financiers qualifiés, puisque 2 personnes interrogées sur 5 se tournent vers un conseiller pour investir une somme équivalente à un an de salaire, soit près de cinq fois plus que celles qui se tournent vers les médias sociaux.

Il est fort probable que les niveaux d'utilisation du numérique augmentent au cours des cinq prochaines années, près de la moitié des investisseurs particuliers numériques prévoyant d’augmenter la proportion de leurs investissements réalisées via le digital. Si les chiffres varient considérablement d'un pays à l'autre, les investisseurs particuliers qui disposent de ressources financières importantes et qui ont davantage de certitudes et de confiance sont parmi les plus susceptibles de participer à cette tendance (60% des investisseurs en Suisse et à Singapour, 31% en France et 35% en Italie). 38% des individus interrogés qui disposent de moins de 20’000 euros d'actifs investis prévoient d'augmenter la proportion de leur portefeuille investi numériquement, contre 55% pour ceux qui disposent de plus de 150’000 euros d'actifs investis. 

La confiance des investisseurs joue un rôle important dans l'augmentation de leurs engagements via le digital. Ainsi 56% des répondants convaincus de prendre les bonnes décisions en matière d'épargne et d'investissement prévoient d'augmenter la proportion de leur portefeuille investie numériquement, contre seulement 27% de ceux dont la confiance est moindre. De la même manière, on remarque que 71% des investisseurs confiants considèrent essentiel voire indispensable que leurs opinions soient valorisées lors de leurs processus d’investissement, tandis que parmi les investisseurs moins confiants, cette proportion ne s’élève qu’à 46%. 

L'étude montre également que des progrès sont absolument nécessaires pour faciliter et encourager l’investissement par les femmes et ainsi que l’écart entre les sexes en ce qui concerne les tendances d’investissement ne se creuse pas davantage. En effet, seulement 16% des femmes qui investissent sont tout à fait convaincues de prendre les bonnes décisions financières, tandis que 27% d'entre elles se sentent mal informées. Le sexe influe également sur le choix des produits : les femmes sont nettement plus susceptibles d'investir dans un dépôt à terme ou un livret d'épargne que les hommes (44% contre 34%) et nettement moins susceptibles d'investir dans des ETF (26% contre 36%), souvent parce qu'elles ne savent pas comment s'y prendre. Les prestataires de services d'investissement devraient ainsi se saisir de ce sujet et accompagner davantage les femmes dans la construction de leur patrimoine notamment en comblant ce manque de confiance et d'information. 

Fannie Wurtz, directrice de la division distribution & banques privées et du métier gestion passive: «Nous assistons à une transformation profonde et durable de notre secteur - intensifiée par une numérisation rapide et des changements démographiques. Notre étude ‘Decoding Digital Investment’ apporte un éclairage supplémentaire à nos clients et partenaires, qui souhaitent mieux comprendre les attentes, les besoins et les défis auxquels sont confrontés les investisseurs particuliers.»

 

Pour accéder à l'enquête, cliquez ici

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