Les Suisses optimistes sur leur avenir financier

AWP

1 minute de lecture

Une personnes sur quatre se déclare «en pleine ascension», selon Swiss Life.

Les Suisses appréhendent plutôt avec optimisme leur avenir financier. Ils sont un quart exactement à décrire leur profil en la matière comme «en pleine ascension», selon une étude de l’assureur Swiss Life.

La catégorie signifie que le Suisse moyen fait preuve d’un optimisme prononcé pour l’avenir, épargne et planifie, explique le groupe zurichois dans un commentaire publié lundi. Plus des deux tiers des personnes réputées «en pleine ascension» estiment que leur niveau de vie augmentera nettement d’ici à dix ans (moyenne suisse de 37%).

Toutefois, tempère Swiss Life, ce profil s’accompagne d’un regard rétrospectif plutôt mitigé sur sa propre situation financière passée.

A l’autre extrémité de l’échelle de confiance se trouve le profil «sur le déclin». Ce dernier concentre 12% de la population suisse. Dans ce profil, les trois quarts des personnes (76%) pensent que leur niveau de vie se dégradera nettement au cours des dix prochaines années (moyenne suisse de 27%).

Une comparaison des six profils financiers de Suisse selon des critères tels que l’âge, la région ou la formation fait apparaître globalement de grandes différences. De manière générale: plus les personnes interrogées sont âgées, plus elles se considèrent comme étant «sur le déclin».

ANCIENS PLUS PESSIMISTES

Après 60 ans, le nombre de personnes «sur le déclin» augmente considérablement. Si 43% des 18 à 29 ans s’estiment «en pleine ascension», la proportion ne s’élève plus qu’à 8% chez les plus de 60 ans.

Swiss Life constate en outre une forte polarisation parmi les plus âgés: un petit tiers des plus de 60 ans se situe dans le profil «sur le déclin», tandis qu’un tiers de cette catégorie d’âge est optimiste en ce qui concerne l’évolution de ses finances.

En considérant les régions linguistiques, il apparaît qu’une proportion particulièrement élevée de Tessinois se sent financièrement dépendante et que les Romands, plus que les autres Suisses, ont un sentiment d’impuissance. Les Alémaniques se réjouissent pour leur part le plus de prendre leur retraite.

Le profil «dans le creux de la vague», qui estime se trouver à son point financier le plus bas, est le plus fréquent au Tessin, avec une part de 25%. En Suisse alémanique, la part se monte à 18%, alors qu’en Suisse romande elle atteint 22%.

Par contraste, près d’un Romand sur trois estime n’avoir que peu d’influence sur sa vie et son avenir (Suisse alémanique: un sur cinq, Tessin: près d’un sur quatre).

TESSINOIS PLUS OPTIMISTES

Les Tessinois se montrent en revanche positifs au sujet de leur espérance de vie: ils l’estiment à 83,7 ans, ce qui fait d’eux les Suisses pensant vivre le plus longtemps (Alémaniques: 81,9 ans, Romands: 79,8 ans).

Mais en ce qui concerne la préparation de sa propre vieillesse, l’image est différente: un Alémanique sur cinq s’en réjouit, contre moins d’un Romand et d’un Tessinois sur dix.

Dans son étude, Swiss Life a établi six profils financiers: «En pleine ascension», «sur le déclin», «dans le creux de la vague», «au zénith», «gagnant» et «constant». Les résultats se fondent une enquête effectuée dans toute la Suisse auprès de 1229 personnes, âgées de 18 à 75 ans.