Parallèlement aux projets de parcs solaires alpins, le Valais veut faciliter et encourager la pose de panneaux solaires sur les grandes infrastructures en milieu construit. Il a mené une étude afin d’identifier celles ayant le plus grand potentiel de production énergétique et entend adapter son Plan Directeur en la matière.

L’étude menée par le Service de l’énergie et des forces hydrauliques (SEFH) estime que les bâtiments, les infrastructures routières et les terrains à ciel ouvert sont les plus prometteurs. Entre 1000 et 1800 GWh/a d’électricité pourrait y être produites, indique mercredi le canton dans un communiqué. De quoi répondre aux objectifs intermédiaires 2035 en matière de solaire fixés par le canton dans sa stratégie énergétique et qui se situe à 900 GWh/a.

Le Conseil d’Etat a chargé le département des finances et de l’énergie et celui de la mobilité, du territoire et de l’environnement d’adapter le Plan Directeur cantonal. Ceux-ci doivent aussi identifier les mesures à prendre en vue de faciliter et d’encourager la pose d’installations solaires photovoltaïques dans l’environnement construit.

L’évaluation s’est concentrée sur six types de grande installation. Le service s’est ainsi penché sur les aménagements hydro-électriques (lacs de retenue et murs de barrages), grands bâtiments (toitures et façades), infrastructures routières (murs anti-bruit, galeries de tunnels, murs de soutènement, glissières de sécurité, couvertures des routes). Il a aussi évalué le potentiel des serres, stations d’épuration des eaux usées et terrains à ciel ouvert (parkings, dépôts de matériaux, carrières, gravières, décharges, déchetteries).

La stratégie énergétique cantonale poursuit comme vision à long terme (2060) un approvisionnement 100% renouvelable et indigène.