L’euro se redresse de ses plus bas en deux semaines face au dollar

AWP

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Vers 20h, l’euro avançait de 0,39% à 1,1603 dollar après avoir touché vendredi son plus bas en quinze jours à 1,1536 dollar.

L’euro s’est redressé un peu lundi face au dollar après avoir atteint un plus bas en deux semaines vendredi, tandis que le yen restait proche de son plus bas niveau en quatre ans face au billet vert. Le franc se renforçait de façon notable.

Vers 19H00 GMT, l’euro avançait de 0,39% à 1,1603 dollar après avoir touché vendredi son plus bas en quinze jours à 1,1536 dollar.

Le franc atteignait un sommet en deux ans face à la monnaie unique européenne, à 1,0554 franc pour un euro.

Le yen cédait 0,6% à 114,02 yens pour un dollar, s’approchant de son plus bas depuis novembre 2017 atteint plus tôt dans le mois à 114,70 yens. Le yen reculait également face à l’euro (-0,40% à 132,30 yens).

Au Japon, le résultat des élections législatives dimanche n’a pas suffi à raviver une devise souffrant d’une politique monétaire souple. La coalition gouvernementale a réussi à conserver le pouvoir, perdant moins de sièges que prévu.

«Le résultat des élections ne change pas les perspectives pour le yen», commente Lee Hardman, analyste chez MUFG.

La devise japonaise «encaisse une série de coups: hausse des taux obligataires dans d’autres pays, appétit des investisseurs pour le risque», alors que le yen est une valeur refuge, «et hausse des prix de l’énergie» qui affectent particulièrement l’archipel, grand importateur, ajoute l’analyste.

L’inflation reste atone au Japon, poussant sa banque centrale à l’immobilisme alors que les autres instituts monétaires envisagent des durcissements de politique monétaire.

Les cambistes se tourneront cette semaine vers plusieurs d’entre elles: la RBA australienne mardi, puis la Fed américaine et la Banque d’Angleterre (BoE) jeudi.

«Avant un quartet de décisions monétaires», entre la Fed, les Banques d’Australie et d’Angleterre et celle de Norvège, «la prudence freine la soudaine montée du dollar», relevaient les analystes de Western Union.

«Il est étrange de dire que la Fed, qui devrait limiter son programme de rachats d’actifs, est seulement le troisième événement de la semaine», mais les marchés attendent tout particulièrement les décisions de la RBA et de la BoE, commente Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.

Plusieurs analystes se disent perplexes face à la Banque centrale australienne, qui a soufflé le chaud et le froid dans ces récents messages sur un possible durcissement monétaire.

Du côté de la livre britannique, les marchés estiment qu’une hausse des taux pourrait être annoncée dès jeudi. «C’est un pari qui tient à un fil», prévient M. Reid, alors que le comité de politique monétaire britannique est divisé sur le sujet.

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