Mediobanca: bénéfice net semestriel en hausse de 28% grâce aux commissions

AWP

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La banque d’affaires, qui met aussi en avant la reprise des crédits à la consommation, a dégagé un résultats net de 528,8 millions d’euros sur la période juillet-décembre.

La première banque d’affaires italienne, Mediobanca, a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 28,1% au premier semestre de son exercice décalé 2021/22, grâce à une forte hausse des commissions qui ont atteint un niveau «record».

La banque, qui met aussi en avant la reprise des crédits à la consommation, a dégagé un bénéfice net de 528,8 millions d’euros (558,1 millions de francs) sur la période juillet-décembre.

Au deuxième trimestre, le bénéfice net s’est élevé à 263,9 millions d’euros, en hausse de 25,4%, supérieur au consensus des analystes du fournisseur d’informations financières Factset Estimates, qui tablaient sur 218 millions d’euros.

Les revenus ont progressé de 12,2% à 1,46 milliard d’euros sur le semestre, tirés par les commissions qui ont atteint 443,2 millions d’euros, en hausse de 15,8%.

Le revenu net d’intérêts n’a cependant connu qu’une hausse limitée, de 1,8% à 733,5 millions d’euros, en raison des taux bas sur les marchés.

Les créances douteuses brutes ont diminué de 7,9% à 1,47 milliard d’euros, et représentent désormais 2,8% du portefeuille de prêts, se situant ainsi à un «niveau minimum historique».

Le ratio de fonds propres durs (CET1) de Mediobanca, indice très suivi par les analystes car il mesure la capacité à faire face à une crise, a reculé à 15,4%, contre 16,3% fin juin.

Mediobanca joue un rôle central dans la vie des affaires de la péninsule et a engagé une importante transformation ces dernières années en mettant l’accent sur ses activités de gestion d’actifs et sur son expansion à l’étranger.

Mais en septembre 2019, l’entrée surprise à son capital du fondateur du lunetier Luxottica, Leonardo del Vecchio, a semé le trouble.

Premier actionnaire de la banque, il a porté sa part progressivement à 19,4%. L’un de ses alliés, le magnat de la construction Francesco Gaetano Caltagirone, en détient 3,1%.

Les deux hommes d’affaires s’opposent à l’administrateur délégué de Mediobanca, Alberto Nagel, dans la bataille pour la succession du patron de l’assureur Generali, Philippe Donnet.

Premier actionnaire de Generali avec 12,8% du capital mais 17,2% des droits de vote, Mediobanca soutient la reconduction de M. Donnet alors que M. Caltagirone et M. del Vecchio, qui en détiennent respectivement 7,9% et 6,6%, veulent présenter leur propre candidat.

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