Allnews

Le sort de l’économie européenne en 2019 va se jouer sur la résistance de la demande intérieure.

Bruxelles réduit sa prévision à 1,3%, contre 1,9% annoncé en automne, notamment à cause de l’Allemagne et de l’Italie.

Ce taux s’éloigne de l’objectif de la BCE, pour qui une inflation très légèrement inférieure à 2,0% sur un an est considérée comme un signe de bonne santé de l’économie.

Depuis un an, chaque espoir de voir la croissance de la zone euro se stabiliser a été douché par un choc ou une poussée de l’incertitude.

Lors de ses dernières prévisions à l’automne, la Commission européenne tablait encore sur une croissance de 2,1%.

Les crédits aux entreprises non financières et aux ménages européens ont progressé en décembre de 3,4% sur un an, contre 3,3% en novembre et octobre.

Mario Draghi a souligné que les derniers indicateurs économiques «continuaient à être plus faibles que prévu», ce qui pèse sur les perspectives de croissance «à court terme».

La BCE a répété que ses taux ne bougeront pas «jusqu’à l’été 2019 au moins», avant ce qui serait le premier tour de vis monétaire depuis juillet 2011.

L’indice mensuel s’affiche à 50,7 points en janvier, contre 51,1 en décembre.

Ce chiffre est conforme aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset.