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«L’indépendance de la Banque nationale suisse ne constitue pas une fin en soi», déclare le président de la BNS au Peterson Institute à Washington ce mardi.

Les conseillers fédéraux Ueli Maurer et Guy Parmelin ainsi que le président du directoire de la BNS Thomas Jordan (photo) représenteront les intérêts de l’Etats à Washington dès demain.

Lors d’un exposé à l’Université de Lucerne, le président de la banque nationale a martelé l’importance de l’indépendance de son institution pour la bonne conduite de son mandat de stabilité des prix.

Seul un mandat étroit est garant de l’indépendance d’une banque centrale, et cela implique de se tenir à l’écart de la politique, a martelé samedi le président de la BNS.

La Banque nationale suisse (BNS), présidée par Thomas Jordan, a racheté pour 5,74 milliards de francs de devises étrangères au cours du premier trimestre, et ce, afin de contenir l’appréciation du franc.

«Nous avons publié de nouvelles prévisions d’inflation. Si elles sont correctement interprétées, on s’aperçoit qu’un nouveau resserrement pourrait être nécessaire», déclare le président Thomas Jordan.

«Ce qui compte, c’est qu’à moyen et à long terme, la politique monétaire permette d’assurer la stabilité des prix», déclare le président Thomas Jordan.

Après une pause suite à une intervention médicale, le président s’exprimera jeudi sur l’appréciation de la situation économique et monétaire ainsi que la décision de la BNS à ce titre.

Le responsable de la Banque nationale suisse «a dû subir ce week-end une intervention médicale qui s’est révélée nécessaire après un examen préventif».

Interrogé sur une éventuelle hausse des taux directeurs, le président a répondu que «cela peut durer très longtemps» avant que la BNS n’agisse.