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«Nous devrions continuer à aller rapidement vers un niveau de taux directeurs qui exercera une pression à la baisse significative sur l’inflation», estime le président de la Réserve fédérale de St Louis.

Ce nouveau resserrement monétaire s’explique par l’accélération de l’inflation et un recul un peu plus fort qu’attendu du chômage cet été en Norvège, explique la gouverneure de la Banque centrale, Ida Wolden Bache.

Selon les minutes de leur dernière réunion, les responsables de la Réserve fédérale ont évoqué le «risque que la banque centrale puisse resserrer sa politique plus que nécessaire».

Le taux à sept jours a été fixé à 2%, tandis que celui à un an est abaissé à 2,75%. L’objectif est d’accroître les liquidités pour les banques et in fine de les pousser à accorder davantage de crédits pour soutenir l’activité.

La BoE opte pour le plus fort relèvement depuis 1995, tablant notamment sur une flambée de l’inflation à plus de 13% sur un an en octobre.

Le gouverneur Andrew Bailey a assuré fin juillet qu’un relèvement des taux de 0,50 point de pourcentage était sur la table.

L’inflation a encore accéléré en juin, à 9,4% sur un an, alimentant une crise du coût de la vie qui menace particulièrement les ménages britanniques les moins riches.

Le comité monétaire de la Fed a relevé ses taux directeurs de 75 points de base. Jerome Powell affirme que les Etats-Unis ne sont pas en récession.

Afin de desserrer la pression sur les prix, la Réserve fédérale pourrait aller plus loin que la hausse des taux attendue de 75 points de base.

Pour 2022, 2023 et 2024, les pronostics des économistes s’élèvent respectivement à 7,3%, 3,6% et 2,1%, soit 1,3, 1,2 et 0,2 point de pourcentage de plus que lors de l’enquête précédente.