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Lors du Point Zero Forum à Zurich, le CEO Sergio Ermotti n’a pas caché sa satisfaction face au soutien affiché hier par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter.

«La situation ne s’est pas développée au cours des six dernières semaines, mais au cours des six ou sept dernières années», a déclaré Sergio Ermotti. «Cette enquête complète, à 360 degrés, doit remonter loin dans le temps».

Selon le directeur d’UBS hier au Salon Finanz’23, la reprise de Credit Suisse, qui doit être finalisée d’ici début juin, est un projet complexe mais qui offre aussi des opportunités.

Le nouveau CEO Sergio Ermotti indique que la banque attend toujours l’approbation des autorités de surveillance aux USA, dans l’UE ainsi que dans d’autres pays importants.

Ses actuelles fonctions seront alors confiées à titre intérimaire au vice-président Jacques de Vaucleroy, indique Swiss Re.

«UBS est prêt pour la reprise de Credit Suisse», a assuré l’ancien et nouveau CEO Sergio Ermotti dans le cadre de la présentation des résultats de la banque au premier trimestre.

«Après une brève période de transition», non spécifiée, le nouveau CEO d’UBS va démissionner de ses fonctions à la tête du conseil d’administration du réassureur.

Le CEO fraîchement rappelé à la tête de la grande banque s’est adressé aux employés par courrier pour leur annoncer des changements et des décisions difficiles.

Après avoir passé la totalité de la journée dans le vert, l’action du géant bancaire suisse a clôturé la séance en forte hausse de 3,7% à 18,40 francs dans un SMI en progression de 1,15%.

Pour la conseillère nationale du Centre Elisabeth Schneider-Schneiter (BL), la décision est bonne et juste, et la nomination du banquier est «plus importante que toutes les interventions politiques».