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D’avril à juin, les ventes ont crû de 67% à 291,7 millions de francs. Elles ont doublé en Amérique du Nord à 181,7 millions, augmenté de 17,5% en Europe (83,3 millions) et de moitié en Asie-Pacifique.

Les 14 banques du groupe ont profité d’une progression de 4,6% du résultat d’exploitation à 94,8 millions de francs.

L’ex-New Value voit ses recettes bruts reculer de 6% et son excédent brut fondre de 18%.

Sans s’avancer sur des perspectives chiffrées, la direction de l’établissement dit s’attendre à un «contexte économique toujours difficile», pour la deuxième moitié de l’exercice.

Pour la suite de l’exercice, «nous nous attendons à ce que le bénéfice net soit seulement légèrement supérieur à celui de 2021», prévient le CEO Matthias Reinhart. L’action grimpe de 3,5%.

Le bénéfice net semestriel s’est inscrit à 18,2 millions de francs, ce qui représente une hausse de 14,5% sur un an.

La direction a confirmé dépasser ses ambitions à moyen terme, qui doivent arriver à échéance à la fin de l’année. Un programme de rachat d’action est lancé. Le titre clôture en nette hausse.

«Le premier semestre de 2022 a été l’une des périodes les plus difficiles pour les investisseurs, les marchés boursiers ayant connu leur pire début d’année depuis plus de cinq décennies», déclare le CEO Lard Friese.

Sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net a progressé de 14,9% en rythme annuel, à 62,0 millions de francs.

De janvier à juin, l’établissement bancaire a enregistré un résultat opérationnel de 42,5 millions de francs, soit un bond de 20,7% par rapport au premier semestre 2021.