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L’indice, calculé sur la base de sondages d’entreprises, est tombé à 47,1, son plus bas niveau depuis 23 mois, contre 48,1 en septembre et 48,9 en août. Il s’affiche en repli pour le quatrième mois consécutif.

L’indicateur publié par l’institut ZEW a certes regagné 2,7 points sur un mois mais affiche un solde toujours largement négatif à -59,2, après trois mois de baisse d’affilée.

Dans le scénario baissier, le produit intérieur brut de la zone euro se contracterait de près de 1% l’an prochain, tandis que celui de référence prévoit une croissance de 0,9%.

«Nous vivons actuellement une crise énergétique difficile, qui se transforme de plus en plus en crise économique», commente le ministre allemand de l’Economie Robert Habeck.

La hausse des taux d’intérêt constitue un défi pour une économie toujours plus dominée par l’extension des dépenses publiques.

Le département du Commerce révise à 0,6% le repli de l’économie, contre -0,9% publié fin juillet. Les Etats-Unis restent donc en récession technique.

Le Bureau national des statistiques annonce une contraction de 11% de l’économie britannique lors de la première année de pandémie, contre 9,3% précédemment publié.

«La Fed ne peut pas dire qu’elle doit choisir (...) d’augmenter le chômage pour faire baisser l’inflation, mais c’est le choix qui s’offre à elle», estime Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.

Le taux de chômage recule de 0,1 point en juillet et retombe à 3,5%, comme en février 2020, lorsqu’il était au plus bas en 50 ans. Les créations d’emplois pulvérisent les prévisions.

L’indicateur privilégié par la Fed a été hissé par les prix de l’énergie et de l’alimentation.