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Le National soutient, par 118 voix contre 70, une motion UDC du Conseil des Etats qui propose une adaptation à l’évolution des coûts de la santé.

Les partisans estiment que cette réforme permettra de réduire les primes d’assurance maladie. Les opposants, SSP en tête, dénoncent une trahison qui provoquerait une hausse des primes.

Par 7 voix contre 4 et une abstention, la commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats rejette l’initiative cantonale.

Bien que les assureurs-maladie jouissent d’un niveau de satisfaction très élevé, de plus en plus d’assurés plébiscitent une caisse unique, comme le montre la dernière étude de Deloitte sur les caisses-maladie.

A Genève, le ministre de la santé Pierre Maudet fixe trois priorités pour agir sur le niveau des primes: la création d’une caisse cantonale publique, le développement des réseaux de soins et l’utilisation généralisée du dossier électronique du patient.

Les assurés qui ont payé des primes trop élevées seront remboursés. Les autres ayant payé des primes trop basses ne recevront pas de rappel, selon l’assurance lucernoise.

Les entrées sont demeurées insuffisantes pour couvrir des charges de prestation, en progression d’une centaine de millions, à 2,8 milliards, auxquelles est venu se greffer un débours pour compensation des risques de 737 millions.

Les commissions ont rapporté 639 millions de francs. Les afflux nets ont été largement inférieurs aux attentes, à 691 millions. L’action clôture en baisse de 2%.

Le segment non-vie affiche une hausse de 3%, indique l’Association suisse d’assurances (ASA), dirigée par Urs Arbter.

Le Grand Conseil a adopté jeudi soir en urgence deux textes dans ce sens.