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Les analystes prévoient une amorce de la baisse en août grâce à une décélération des chiffres de l’inflation.

Les données actuelles «indiquent qu’il faudra augmenter de nouveau les taux d’intérêt», a déclaré l’économiste en chef Philip Lane dans une interview au Monde. «Ce n’est pas encore le moment d’arrêter», a-t-il ajouté.

Selon le compte rendu de la dernière réunion, «certains membres auraient préféré ne pas augmenter les taux directeurs jusqu’à ce que les tensions sur les marchés se soient apaisées».

Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, au plus haut niveau depuis 2006.

«Le FMOC va s’atteler à une tâche difficile cette semaine, les données économiques poussant vers une certaine orientation alors que les conditions sur les marchés financiers tendent vers l’opposé», résume Ryan Sweet d’Oxford Economics.

Sur fond de secousses boursières qui affectent le secteur bancaire, la BCE a opté ce jeudi pour une nouvelle hausse de ses principaux taux directeurs de 0,50 point de pourcentage.

L’unanimité affichée jusqu’à présent par les gardiens de l’euro sur le durcissement monétaire devrait céder la place à un «débat très animé» jeudi sur «ce qui va se passer après», selon Carsten Brzeski d’ING.

L’institution de Francfort indique qu’elle les relèvera encore avec la même ampleur en mars pour combattre l’inflation.

Le taux directeur de la banque centrale canadienne atteint ainsi son plus haut niveau depuis 2007.

La BoJ a maintenu son taux négatif de court terme à -0,1% et n’a pas augmenté le plafond des rendements obligataires japonais à 10 ans qu’elle tolère, alors qu’elle l’avait relevé par surprise à 0,5% le mois dernier.