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La demande mondiale a reculé de 5% l’an dernier, à 4448,4 tonnes, lestée par un quatrième trimestre plus faible (-12% en glissement annuel).

Le cours de l’or pourrait poursuivre son repli à court terme alors que le dollar et les taux obligataires rebondissent.

Ce vendredi sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échange à 8345,40 dollars, contre 8463 dollars à la clôture sept jours plus tôt.

Le métal jaune s’est redressé à 2034,24 dollars, profitant de la faiblesse du dollar et des rendements des obligations d’Etat américaines après le pivot de la Fed en matière de politique monétaire.

Les entrées nettes dans le segment de la gestion passive de DWS ont totalisé 16,8 milliards d'euros depuis le début de l'année (au troisième trimestre 2023).

Ce vendredi après-midi, l’once d’or s’échangeait pour 2’005,28 dollars, contre 2’072,22 dollars sept jours plus tôt en fin d’échanges.

Contrairement aux monnaies fiduciaires, l'or n'est pas soumis aux caprices des politiques des banques centrales ni aux aléas des cycles économiques.

Les banques centrales continuent à augmenter leurs stocks de métal jaune. Les investisseurs privés et les hedge funds commencent à revenir vers cette valeur refuge et spéculent sur une poursuite de la hausse.

Le métal précieux a atteint 2'135,39 dollars au début des échanges asiatiques, dépassant le précédent record historique établi en 2020, pendant la pandémie.

Vendredi, le métal précieux s’est hissé à un nouveau sommet depuis début mai, à 2053,30 dollars l’once, pas très loin de son plus haut de tous les temps, en août 2020, où il avait atteint 2075,47 dollars.