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Si en surface, l’institution de Francfort semble évoluer à pas feutrés, une mue profonde se dessine.

L’Oréal a-t-il sa place dans un fonds à impact? Nombreux seraient tentés de répondre «non!». Et pourtant...

Il ne semble pas raisonnable d’exclure la possibilité que s’enclenche une boucle prix-salaires qui ancre durablement l’inflation américaine à un niveau plus élevé.

Plusieurs signaux de marchés invitent à davantage de prudence et de sélectivité en termes de titres ou de classes d’actifs.

Comme les températures, le prix de la tonne de CO₂ émise (ou d’équivalent) ne cesse de flamber: au 30 juin 2021, elle coûtait 56 euros, en hausse de 130% sur un an – plus de 1000% sur 5 ans!

Incontestablement, ce plan d’investissement pour les infrastructures est une bonne nouvelle d’un point de vue macroéconomique.

La banque centrale amorce un exercice d’équilibriste pour baliser au mieux l’arrêt d’une posture extrêmement accommodante, avec des taux directeurs proches de 0% et des rachats d’actifs mensuels de 120 milliards de dollars

Nous entrons dans une nouvelle dimension, bien réelle, sous l’impulsion d’entrepreneurs visionnaires, iconiques ou émergents, qui donnent à la conquête spatiale un nouvel élan.

D’ici quelques mois, nous serons fixés. Les banques centrales – et les marchés qui les suivent – auront été soit clairvoyants, soit naïfs.

Une partie de la réponse est attendue en fin d’été, lors du sommet annuel des banquiers centraux à Jackson Hole.