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Le marché de la dette a peu bougé mardi à l’issue d’une séance dépourvue de rendez-vous de premier plan et au cours de laquelle les investisseurs ont continué à s’interroger sur les intentions de la Banque centrale américaine (Fed) à la veille d’une intervention de son patron.
 

Le contexte macroéconomique et financier actuel est différent de celui de l’époque.

Le marché de la dette a débuté la semaine avec prudence lundi, à l’exception de la Grèce.

Le taux d’emprunt à 10 ans de l’Allemagne s’est tendu à -0,397% contre -0,402% jeudi.

«Pour les investisseurs qui parient sur une baisse des taux à court terme, c'est la fête», déclare notamment Eric Bourguignon, membre du directoire de Swiss Life AM France.

Le taux moyen des obligations suisses à dix ans a chuté jeudi à -0,602%.

Le Bund a reculé à -0,402% contre -0,389% mercredi. Celui de la France a clôturé également en repli, à -0,135% contre -0,106%, après être descendu jusqu’à -0,138% en séance.

Les taux d’emprunt à dix ans de plusieurs pays européens ont inscrit de nouveau records historiques. Le «Bund» allemand est descendu jusqu’à -0,402%.

Suite à la révision à la baisse du déficit italien, le taux d’emprunt à 10 ans de l’Italie a nettement reculé à 1,839% contre 1,963% lundi.

Donald Trump a systématiquement et dangereusement utilisé le marché boursier comme indicateur du succès de ses politiques économiques.