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Les marchés obligataires et monétaires anticipent un ralentissement rapide des achats de la BCE et une première hausse de taux dès 2022, contrairement au discours de Christine Lagarde.

Les marchés obligataires et monétaires anticipent un ralentissement rapide des achats de la BCE et une première hausse de taux dès 2022, contrairement au discours de Christine Lagarde.

Comme prévu le conseil des gouverneurs a annoncé le ralentissement du rythme d’achat de son programme d’achat PEPP suite à une amélioration des conditions financières.

le marché semblait jusqu’ici croire aux messages rassurants d’une inflation transitoire. Or Avec deux hausses potentielles en 2023, c’est bien la normalisation monétaire qui se dessine avec un potentiel arrêt des achats d’actif en 2022.

Où comment rester super-accommodant en révisant à la hausse ses anticipations d’inflation et de croissance.

A l’heure où le monde s’avance dans une phase de déconfinement sanitaire, comment penser l’avenir de la politique monétaire et budgétaire en Europe?

Alors que l’année touche à sa fin, force est de constater que les marchés financiers n’ont pas su résister à l’or brun des banques centrales.

Les conditions financières se sont détériorées et les nuages s’amoncellent sur l’économie mondiale.

Comme attendu, la banque centrale européenne (BCE) a annoncé la prolongation de son programme d’achats d’actif jusque fin d’année puis son interruption.

En insistant sur les ajustements graduels, le marché a considéré l’action de Jerome Powell comme prudente.