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Projection en 2030. La fontaine d’argent crédite régulièrement les comptes courants des ménages publics mais aussi privés de sommes sans intérêts de pénalité.

Si la conjoncture venait à s’effondrer, ce que nous ne pouvons plus exclure, la volatilité devrait durablement faire son retour sur les marchés financiers.

La faillite de Lehman Brothers en 2008 a ouvert une nouvelle ère qui détermine encore notre vie quotidienne: l’ère de l’improvisation en matière de politique monétaire.

Au début des années 1990, on affirmait encore que le prix ne serait jamais un critère de compétitivité en Suisse.

Les modèles d’affaires des prestataires de services financiers traditionnels devraient être durement ébranlés au cas où les monnaies numériques parviendraient à s’établir.

Une conjoncture aussi fragile a tôt fait de basculer. Elle peut aussi se volatiliser très vite.

Après les élections européennes du week-end dernier, les questions en suspens sont plus nombreuses que jamais en Europe.

Se pourrait-il que le retournement des taux d’intérêt ne se produise plus jamais, tout comme l’inflation, parce qu’ils ne se répercutent que sur les actifs et non sur l’économie réelle?

Le président américain croit sans doute encore à son mantra selon lequel les guerres commerciales sont faciles à gagner.

Malgré une situation macroéconomique favorable en Suisse, il n’y a encore aucun signe de spirale prix-salaires.