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Des dizaines de faux comptes, pages et groupes se présentant sur les réseaux sociaux comme des plateformes officielles de vente et d’achat de Libra se sont multipliés ces derniers jours.

Le ministre français Bruno Le Maire s’est félicité de cet accord du G7 pour taxer les activités sans présence physique, en particulier des activités numériques.

«Libra n’a nullement l’intention de concurrencer les monnaies souveraines des Etats», déclare le responsable du projet David Marcus.

«Les gens s’inquiètent de la manière dont va fonctionner la gouvernance de l’association qui va gérer la Libra», explique Helen Disney, fondatrice de Unblocked Events.

Jerome Powell a estimé que la cryptomonnaie de Facebook soulevait de nombreuses inquiétudes en terme de respect des informations personnelles, de la protection des consommateurs et de la stabilité financière.

Le principal obstacle à son succès est de savoir si la cryptodevise de Facebook recevra les approbations réglementaires requises dans le monde entier.

Les craintes du Ministre des Finances français que la Libra puisse un jour devenir souveraine sont entièrement justifiées.

Les banques centrales et autres régulateurs vont fixer les règles du jeu et Facebook devra les accepter, ou alors ça ne marchera pas, a prévenu le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney.