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Les procès contre les grandes majors pétrolières, mais aussi plus généralement contre les entreprises accusées de greenwashing, se multiplient dans le monde et aux Etats-Unis.

Au premier trimestre, ExxonMobil a subi un recul de son bénéfice net de 28,1%, à 8,22 milliards, inférieur aux attentes. Son concurrent californien parvient lui à rester dans les clous malgré un profit en baisse, à 5,50 milliards.

Un an plus tôt, le profit net culminait à 12,75 milliards de dollar. Le géant américain continue de subir la baisse des cours des hydrocarbures.

L’opération donnera à la major américaine une assise nouvelle dans le bassin permien, immense région pétrolifère qui couvre l’ouest du Texas et le sud-est du Nouveau-Mexique.

Vers 16h30, le titre de spécialiste US du pétrole de schiste bondissait de 10,08% à 236,63 dollars à Wall Street. En revanche, celui de la major américaine reculait de 2,59% à 106,17 dollars.

Au deuxième trimestre, le géant pétrolier efface ses pertes avec un bénéfice net de 4,7 milliards de dollars, dépassant les attentes des analystes.

Une plainte est déposée pour tromperie envers les consommateurs en «exagérant les investissements dans les énergies propres».

Les ratings des géants américains du pétrole sont réduits d’un cran.

BP, Chevron, ExxonMobil, Royal Dutch Shell et Total ont enregistré pour près de 53 milliards de dollars de pertes nettes au total au deuxième trimestre.

«Nous restons préoccupés par le manque d'ambition stratégique d'Exxon en matière de changement climatique», explique Meryam Omi, responsable investissement durable chez LGIM.