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Les risques que l'inflation se révèle durablement trop élevée semblent encore immenses. La BoE ne peut donc pas encore adopter une position d'attentisme tendu.

À l’heure actuelle, il est difficile d’évaluer ce qui est le plus important: les craintes d’une inflation encore beaucoup trop élevée, une récession ou une propagation des problèmes du secteur bancaire régional américain.

La BoE continuera à agir en fonction des données. Les salaires et la dynamique de l'inflation sous-jacente resteront au centre de l'attention.

Graphique de la semaine de DWS. Etant donné l'ancrage du billet vert dans le commerce et la finance internationaux, ce débat sur la dédollarisation ne sera sûrement pas le dernier.

Si l'on considère les douze derniers mois, la dynamique d'embauche semble s'essouffler.

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont l'épine dorsale de l'économie européenne. Elles génèrent plus de la moitié du PIB européen et emploient environ 100 millions de personnes.

Tant que la conjoncture reste relativement robuste et que, surtout, le marché du travail tendu laisse présager de nouvelles fortes hausses de salaires, la BCE ne peut pas rester sur la touche.

Les données d'aujourd'hui rendent encore plus probable une hausse des taux de 25 points de base ce jeudi.

Graphique de la semaine de DWS. Les investisseurs tablent sur une baisse des taux de la Fed à partir de septembre. Nous pensons que cette perspective est à prendre avec des pincettes.

La polarisation du marché des bureaux va probablement se poursuivre et davantage de rénovations seront nécessaires.