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Vers 22h, le billet vert lâchait 0,62% face à la monnaie unique, à 0,9918 euro pour un dollar, ou 1,0081 dollar pour un euro.

«Si les flux de gaz depuis la Russie se normalisent, ou au moins arrêtent de baisser quand le gazoduc Nord Stream sortira de sa période de maintenance, cela devrait un peu réduire les inquiétudes du marché», explique à l’AFP Esther Reichelt de Commerzbank.

Vers 22h20, la monnaie unique restait en baisse de 0,44%, à 1,0014 dollar pour un euro, mais au-dessus de la parité. Plus tôt, la devise européenne était tombée à 0,9952 dollar.

L’euro a reculé à 0,9998 dollar vers 14h45, dans le sillage de la publication des données sur l’inflation aux Etats-Unis, avant de repartir à la hausse.

Les investisseurs semblaient toutefois hésiter à franchir nettement ce cap symbolique et l’euro se stabilisait face au billet vert à 1,0035 dollar vers 22h, quasiment inchangé (-0,04%).

Vers 21h10, la monnaie unique ne valait plus que 1,0061 dollar, en baisse de 1,21% après être descendue plus tôt jusqu’à 1,0053 dollar, pour la première fois depuis début décembre 2002.

Vers 20h30, la devise européenne grignotait 0,10% à 1,0171 dollar. Plus tôt, elle était descendue jusqu’à 1,0072 dollar, pour la première fois depuis fin 2002.

La monnaie unique a reculé jusqu’à 1,0144 dollar, après avoir déjà enregistré la veille un plus bas de 19 ans. Vers 20h40, elle restait proche de ce niveau, à 1,0158 dollar.

Loin d’être désarçonnée par une énième crise politique à Westminster, la devise britannique prenait 0,63% à 1,2002 dollar vers 12h50. Face à l’euro, elle a même atteint un sommet en un mois, à 84,96 pence.

La monnaie unique recule depuis mardi «sous l’effet cumulé de craintes de récession en Europe et de turbulences financières alimentées par une nouvelle flambée des prix de l’énergie», explique Guillaume Dejean de Western Union.