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D’avril à fin juin, le PIB a crû de 0,2%, contre +0,4% au premier trimestre.

Le déficit cumulé sur les six premiers mois de l’année s’élève à 77,3 milliards d’euros contre 58,9 milliards à fin juin 2018.

Ce résultat s’explique par la faible consommation des ménages, qui n’a progressé que de 0,2% (contre +0,4% entre janvier et mars).

Une grande partie de la croissance qui semble se produire en période de prospérité ne fait que rattraper les pertes subies lors de la dernière récession.

Graphique de la semaine de DWS. Les attentes du marché ne peuvent pas baisser: elles supposent déjà le pire, ce qui se reflète dans l’évaluation.

L’expansion du PIB s’est établie à 2,1% d’avril à juin, contre 3,1% au premier trimestre, alors que les analystes s’attendaient à 1,8%.

Le Fonds prend en considération des tensions commerciales persistantes et un difficile Brexit et table désormais sur une expansion de 3,2% cette année et de 3,5% en 2020.

Le rééquilibrage entre l’offre et la demande de pétrole ralentit et l’AIE maintient inchangées ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2019 et 2020.

Bruxelles prévoit désormais une croissance à 1,4% du PIB européen en 2020, contre 1,5% lors de ses dernières prévisions au printemps.

Dans l’ensemble, 33,1 millions de personnes étaient au chômage dans la zone OCDE.