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Le CEO Andrea Orcel s’explique sur les conditions contraignantes imposées par Rome. Parallèlement, il indique qu’il entend monter à 30% du capital de Commerzbank dès la fin du mois.

Unicredit le justifie par les «discussions» entamées avec le ministère de l’Economie le 30 mai, lors desquelles le gouvernement a «clarifié les termes» du «golden power», auquel la banque reste hostile.

Unicredit, qui cherche à racheter sa rivale Banco BPM sans son accord, a annoncé faire appel devant le tribunal des conditions imposées par le gouvernement italien, hostile à cette opération.

La deuxième banque italienne avait lancé fin novembre une OPE sur le numéro trois du secteur, alors que Banco BPM s’était engagé peu auparavant dans une OPA sur le groupe de gestion d’actifs Anima.

La 2e banque d’Italie avait affirmé vendredi que son offre représentait une hausse de 14,8% par rapport au cours de clôture de BPM le 6 novembre. Mais le numéro trois bancaire estime la prime à seulement 3,9%.

Surnommé le «Cristiano Ronaldo des banquiers» en raison de son expertise en matière de fusions-acquisitions, le CEO Andrea Orcel avance ses pions en Italie, après avoir ouvert un autre front en Allemagne, où il guette Commerzbank.

Cette offre publique d’échange d’actions déposée auprès du gendarme boursier italien est identique à celle annoncée il y a près de trois semaines.

«Spéculer sur de tels détails à ce stade ne peut qu’induire en erreur. UniCredit a fait ses preuves» en matière «d’investissement dans son réseau et ses succursales, ainsi que dans la gestion de son personnel», a assuré un porte-parole de la banque.

Cette offre concerne toutes les actions ordinaires de BPM et vise à renforcer le positionnement d’Unicredit sur l’un de ses principaux marchés, l’Italie.