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Le géant français BNP Paribas fait toujours figure de référence, avec 3,1 milliards d’euros de résultat net, suivi en France par le groupe Crédit Agricole et ses 2,4 milliards d’euros de bénéfice net entre janvier et mars.

L’an dernier, le secteur c’est divisé en deux catégories: les établissements qui ont su profiter à plein du resserrement de la politique monétaire, et les autres.

La rentabilité des banques en zone euro est revenue à des niveaux «jamais vus depuis plus d’une décennie», grâce surtout à la remontée des taux d’intérêt face à l’inflation, admet le superviseur bancaire de la BCE.

La décision prise hier par le Crédit Agricole est un nouvel épisode dans la quête de la neutralité carbone pour laquelle toutes les banques sont loin de jouer le jeu.

Le texte ne prévoit toutefois pas d’instituer un système unifié de garantie des dépôts au niveau de l’Union européenne.

«La remontée progressive des taux a un impact positif sur les revenus» puisque les banques prêtent désormais plus cher, explique Thibault Douard de Tikehau Capital.

La plupart des établissements ont massivement garni l’an passé leurs réserves de provisions, parfois même sur des portefeuilles de crédits considérés comme sains.

L'effet sur la liquidité des banques et les ratios de capital devraient être inégal.

Le numéro un bancaire suisse a gravi en 2018 un échelon dans le classement de la société de conseil Zeb. Les quatre autres banques systémiques suisses figurent également dans ce palmarès.

Les effets indirects en Europe pourraient être préjudiciables, notamment parce qu’ils dépendent de plus en plus du commerce, contrairement à la Chine.