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«Atos travaillera avec le consortium Onepoint pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière qui sera ensuite mis en oeuvre par le biais d’une procédure accélérée dédiée d’ici juillet 2024», a indiqué le groupe informatique français.

«La mise en oeuvre des propositions entraînera dans tous les cas de figure une dilution massive des actionnaires actuels d’Atos», a prévenu le groupe informatique français.

L’ex-fleuron de la «French Tech» avait annoncé la semaine passée avoir besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et vouloir réduire de 3,2 milliards d’euros sa dette brute, qui avoisine les 5 milliards.

En pleine tourmente financière, Atos a précisé avoir désormais besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour financer son activité en 2024-2025 (contre 600 millions d’euros estimés précédemment).

Atos, qui est l’un des piliers technologiques des Jeux olympiques 2024 à Paris, est plombé par une dette colossale s’élevant à près de 5 milliards d’euros.

Entré dans une procédure amiable de conciliation avec ses créanciers, cet ex-fleuron de la tech vise désormais «un accord global» pour restructurer sa dette «d’ici juillet».

Paul Saleh remplace Yves Bernaert, qui quitte son siège «en raison d’une différence de point de vue sur la gouvernance pour ajuster et exécuter la stratégie».

Le fonds contrôlé par l’homme d’affaires français Hervé Vinciguerra réclame au groupe une série de précisions sur sa gestion et son projet de scission.

«M. le président, vous avez la chance de diriger une entreprise qui opère dans un secteur qui regorge d’opportunités de croissance. Il faut comprendre ces évolutions, force est de constater que ce n’est pas le cas de ce conseil», a déclaré l’associé-fondateur du fonds, Cyril Charlot.

Le but de l’opération et de garantir une certaine souplesse et la conservation de la participation.